DfAM : Pourquoi imprimer une pièce conçue pour l’usinage est une erreur coûteuse
C’est l’erreur classique. Vous prenez un fichier CAD existant, conçu à l’origine pour une fraiseuse CNC ou un moule d’injection, et vous l’envoyez à l’impression 3D. Le résultat ? Une pièce lourde, chère à produire, et structurellement inadaptée.
L’impression 3D n’est pas juste une méthode de production alternative, c’est une philosophie de conception distincte. C’est ce qu’on appelle le DfAM (Design for Additive Manufacturing). Si vous ne concevez pas pour l’additif, vous payez pour du vide.
Chez PSL3D, nous passons 30% de notre temps à « déconstruire » les habitudes de l’usinage traditionnel chez nos clients. Voici comment le DfAM peut sauver votre projet (et votre budget).
1. La Consolidation d’Assemblage : Tuez la nomenclature
En mécanique traditionnelle, la complexité coûte cher. Pour créer un conduit d’air complexe, vous devez usiner deux brides, cintrer un tube, et ajouter deux joints et huit vis. Cela fait 13 références à gérer, stocker et assembler.
En DfAM, la complexité est gratuite. Nous pouvons imprimer ce conduit en une seule pièce organique, intégrant les brides et les fonctions d’étanchéité.
Le gain réel ? Ce n’est pas seulement le coût d’impression. C’est la suppression de l’assemblage manuel, l’élimination des points de fuite (joints) et la réduction drastique de votre gestion de stock.
2. Masse et Topologie : Ne payez que la matière utile
L’usinage est soustractif : vous payez un bloc de matière et vous payez pour en enlever 80%. L’impression 3D est additive : vous payez uniquement ce que vous déposez.
Une pièce « pleine » en impression 3D est souvent une hérésie. Grâce au DfAM, nous utilisons des structures en treillis (lattices) ou des remplissages gyroïde internes. La pièce est plus légère de 60%, tout aussi rigide, et s’imprime deux fois plus vite. Moins de matière = Moins de temps machine = Facture réduite.
3. L’Anisotropie : Le piège de l’axe Z
C’est ici que l’expertise humaine est irremplaçable. Une pièce imprimée en 3D (FDM) n’a pas les mêmes propriétés mécaniques dans toutes les directions. Elle est souvent plus fragile sur l’axe Z (l’empilement des couches).
Un logiciel d’orientation automatique va coucher la pièce pour minimiser les supports et le temps d’impression. C’est souvent une erreur technique grave.
Chez PSL3D, nous analysons les contraintes de votre pièce. Si elle doit subir une traction, nous l’orientons pour que les lignes de filament (le « grain » de la pièce) soient dans le sens de l’effort, même si cela coûte plus cher en supports. Nous privilégions la fonction sur l’économie de bout de chandelle.
Comparatif : Conception Traditionnelle vs DfAM
| Approche | Design Traditionnel (CNC) | Approche DfAM (PSL3D) |
|---|---|---|
| Géométrie | Angles droits, murs épais | Organique, Topologie optimisée |
| Assemblage | Multiple (Vis, Soudures) | Consolidé (Monobloc) |
| Masse | Lourde (Pleine matière) | Allégée (Structure interne) |
| Coût | Lié à la complexité | Lié au volume seulement |
| Supports | Souvent nécessaires (post-traitement) | Minimisés par le design (Auto-portant) |
Votre fichier est-il optimisé ou juste « imprimable » ?
Ne lancez pas une production sérieuse avec un fichier pensé pour l’usinage. Économisez de la matière et du temps de montage.
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