Si un Prototypage 3D prend 69 h, comment produire 30 exemplaires en 5 jours, en divisant les couts par 3 ?
Christophe Paupy, Directeur de Recherche à l’IRD (UMR Maladies Infectieuses et Vecteurs : Ecologie, Evolution Génétique et Contrôle) (MiVEGEC), cherche à optimiser des méthodes de collecte d’arthropodes hématophages à des fins de surveillance d’agents infectieux émergents.
Pour ses recherches, il lui fallait valider puis produire un lot de pièges, (conçus par un de ses collaborateurs, Albin Fontaine, chercheur à l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées, IRBA).
Le prototypage 3D est une première étape de validation d’un objet.
Pour bien distinguer les défauts liés à la conception de la pièce elle même de ceux liés au procédé de prototypage 3D, on aura recours à des machines de référence : elles utilisent toujours les mêmes paramètres, un choix précis de matériaux.
Ce sont souvent d’excellentes imprimantes 3D, tournées prioritairement sur cette logique de choix restreints pour l’utilisateur. Elles sont donc naturellement tournée vers un public d’utilisateurs occasionnels qui recherche un usage simple.
Les choix des constructeurs s’orientent donc vers des mécaniques surdimensionnées, des réglages firmware et trancheurs conservateurs. La performance de ces machines se mesure par leur simplicité d’usage, aux prix de paramètres prudentiels cumulés : les pièces sont parfaites, dans un temps très long, les couts de production d’un prototypes sont élevés (heures d’impression x amortissement horaire + énergie), mais déjà largement concurrentiel de méthodes traditionnelles.
L‘IRD dispose d’une excellente imprimante 3D de prototypage de type Raise 3D Pro 2.
C’est entre le prototypage et la mise en production qu’il faut gagner en agilité : produire des impressions adaptées au besoins réels, en réduisant les coûts et les délais.
La Production 3D n’a pas pour objectif de simplifier l’usage pour l’utilisateur, mais de faire chuter le coût unitaire tout en réduisant les temps de production.
Une fois la pièce validée pour ses géométries, emboitements etc, il faut passer à une production en série. Là, c’est l’expertise de l’imprimeur 3D professionnel qui va permettre d’accéder à des machines différentes et à une optimisation des impressions.
Chaque pièce va être préparée individuellement avec les paramètres les plus adaptés à ses géométries, avant d’être testée puis démultipliée sur plusieurs imprimantes 3D de production, dont la conception est très différente.
Grâce à la réactivité de notre partenaire Arianeplast, les filaments les plus techniques nous sont livrés sous 24h, le temps de préparer les premières impressions, que notre stock permanent nous permet de réaliser.
Et comme nous disposons d’un parc de plus de 12 imprimantes 3D de ce niveau, c’est l’équivalent d’une soixantaine d’imprimantes 3D de prototypage que nous mettons à votre disposition.
Voilà comment nous pouvons livrer en 5 jours ce que l’IRD aurait mit 70 jours à imprimer avec son unique machine de prototypage.